Comment nourrir une population mondiale qui devrait atteindre les 8 milliards d’ici une quinzaine ou une vingtaine d’années ? Voilà une question d’actualité et certaines pistes envisagées. La problématique est de les alimenter sans avoir recours à des cultures et élevages trop intensifs ou polluants. Les insectes comestibles semblent se trouver une place parmi les solutions envisagées.
Les insectes comestibles : une solution pour demain
La solution : se nourrir à l’aide des insectes, qui contiennent peu de graisses et dont la teneur en protéines est, à poids égal, deux à cinq fois plus élevée que celle de la viande. Sans parler de l’impact écologique : les élevages bovins, porcin et autres émettent des gaz nocifs et du CO2 et les déjections peuvent entraîner la pollution des nappes phréatiques.
Au niveau du rendement, l’écart s’avère énorme : 10 kilos de végétation permettraient de produire 8 à 9 kilos d’insectes, contre à peine 1 kilo de viande bovine. On pourrait donc voir apparaître un marché de l’alimentation à base d’insectes comestibles, des développeurs aux grossistes en passant par les éleveurs, les magasins spécialisés et, pourquoi pas, les restaurants.
L’entomophagie : une solution d’avenir
L’entomophagie (comprenez la consommation d’insectes) serait donc, selon les futurologues, une solution d’avenir. L’usage alimentaire des vers et consorts ne représente toutefois aucune innovation : de nombreux peuples pratiquent l’entomophagie et des textes antiques révèlent que les habitants de l’actuelle Europe cuisinaient des larves de coléoptères.
« Il existe quelque trois mille espèces d’insectes comestibles de par le monde mais, pour le moment, seules trois sortes (les criquets, grillons et vers de farine) sont élevées dans nos contrées, uniquement dans le but de nourrir de nouveaux animaux de compagnies tels que les reptiles », « L’intérêt porté aux insectes est plus qu’anecdotique : des scientifiques du monde entier réalisent des études sur leur valeur nutritionnelle, tandis que la Nasa envisage la possibilité de nourrir les astronautes à l’aide d’insectes. »
Crumble aux larves, canapés aux grillons, criquets grillés et autres mets pourraient donc rejoindre nos assiettes plus vite que prévu, les insectes se consomment aussi bien sucrés que salés.
Un secteur d’avenir l’entomophagie ?
Manger des insectes et l’élevage d’insectes un secteur plein d’avenir ? Oui, mais la route n’est pas sans obstacle, car les Européens ont totalement perdu la culture de l’entomophagie et de nombreux producteurs de viande risquent de vouloir tuer cette pratique dans l’œuf pour sauver leurs propres intérêts.
Alors faites votre choix et comme beaucoup, passez aux vers pour le bien de tous et pour un avenir meilleur.
La réticence des occidentaux, n’est que culturelle, on leur cache que dans bien des produits de la grande distribution, des extraits d’insectes s’y trouvent !
Bonjour Roger,
ceci est vrai ! Que ce soit dans la farine ou dans certain colorant, nous mangeons en moyenne 500 grammes d’insectes par an !