Premier article issu de notre grand jeu concours, voici l’opinion de Steve, qui nous fait part de ses impressions sur les insectes comestibles et une jolie recette de cuisine qui devrait tous vous encourager :
Il y a de cela quelque temps déjà, je me posais des questions sur notre alimentation occidentale par rapport à celle de pays éloignés de nous tels que les pays asiatiques ou bien les îles. J’avais déjà pu voir et lire çà et là qu’ils vivent mieux par une alimentation plus saine.
Après avoir vu les techniques de cuisson des légumes notamment, j’ai été surpris d’apprendre qu’ils mangeaient également des insectes.
Depuis, la graine a germé dans mon esprit. J’ai d’abord essayé de comprendre pourquoi cela ne m’avait pas choqué plus que ça et je me suis souvenu des discussions que j’avais avec diverses personnes de mon entourage comme le fait de goûter les fourmis quand on est enfant, mon père qui, un jour de déplacement au service militaire, a retrouvé tous ses sandwichs envahis par les fourmis et les a manger quand même. Il m’est également revenu à l’esprit les fois où, machinalement, un moucheron ou une autre « bestiole » tombait dans l’assiette et que je la mangeais sous prétexte que « c’est de la viande ».
A partir de là, j’ai décidé de me renseigner, de savoir ce qui est bon ou non dans les insectes.
Tout a été vite : achat et lecture de livres, lectures d’articles, découverte de sites spécialisés. Il n’a pas fallu longtemps pour que j’achète mes premiers échantillons sur divers sites de vente pour varier les plaisirs.
Ce fut le début d’une aventure convaincante !
La première tentative fut timide : peur de l’indigestion d’une nouvelle nourriture, appréhension de la texture et du goût. Le premier ver de palmier, je l’ai dégusté les yeux fermés. Trouvant cela plutôt agréable, j’ai regardé le suivant en face et l’ai savouré avec une sauce piquante qui se mariait parfaitement avec lui. Un très bon apéritif !
Préférant toujours les produits les plus frais et les moins aromatisés possible (pour sentir le goût réel en bouche), j’ai décidé de tenter les vers de farine natures.
A la suite d’un test trop sec, j’ai renouvelé l’expérience avec une recette personnelle de sauce bolognaise que j’ai fait également découvrir plus tard à des amis curieux. Une soirée mémorable où tous se sont prêtés au jeu avec plus ou moins de succès. Moi, je leur prouvais que le repas pouvait se faire intégralement avec des insectes, car si beaucoup ont troqué leur assiette de vers pour une Bolognaise classique à cause de l’aspect des vers, moi, je me suis une nouvelle fois régalé !
La prochaine fois, je leur fais des quenelles de grillons !
Steve