Le déclin de la consommation d’insctes ?
Si la consommation d’insectes a longtemps fait parler d’elle, la « mode » semble s’être aujourd’hui essoufflée. Certains s’attendaient à un tsunami révolutionnaire, mais ça n’aura été, dans l’ensemble, qu’un flop… En effet, cette pratique soulève de nombreux débats et est souvent totalement rejetée par les populations européennes. Nombreux considèrent les insectes comme quelque chose de loufoque, voir de sale. Il leur semble donc complètement insensé de les intégrer dans leur alimentation et à leur faire une place dans leurs assiettes… Les insectes ne semblent plus d’actualité, tant les français semblent avoir des difficultés à les adopter.
Une pratique qui n’est pas pour autant à oublier
Si manger des insectes est encore une pratique minoritaire en Europe, elle est en revanche très fréquente dans de nombreux pays du monde. C’est particulièrement le cas en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud, où les insectes sont partie intégrante de l’alimentation. C’est le cas dans plus de cent pays à travers le monde !
Certes, si les restaurants entomophages à 100% ne courent pas encore les rues, tout est en réalité une question de mentalité et d’habitudes. Il faut garder en tête les bénéfices associés à la consommation d’insectes, qui disposent de nombreux avantages nutritionnels. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que les sportifs les ont depuis longtemps introduits dans leur alimentation quotidienne, puisqu’il s’agit d’une importante source de protéines ! Il existe même aujourd’hui des barres protéinées à la farine d’insectes.
De plus, leur consommation pourrait même devenir une étape indispensable dans notre futur, pour des raisons environnementales évidentes et qui ne sont plus à décrire. Ils sont une alternative à l’élevage : les insectes produisent moins de gaz à effet de serre et prennent, en outre, bien moins de place. Cet argument est non négligeable en vue des prévisions démographiques. Des initiatives commencent d’ailleurs à être mises en place : la Suisse a ainsi été le premier pays européen à autoriser leur commercialisation en 2017. Une véritable solution aux nouveaux enjeux de demain, premier pas vers une alimentation plus responsable !