La nourriture est un besoin humain fondamental qui nous aide à développer des fonctions vitales essentielles à notre survie. Au delà des plaisirs simples que l’on peut retirer de son alimentation, c’est grâce à cette activité que l’homme acquière tous les nutriments et autres composés nécessaires pour le développement normal de la vie. Les sources alimentaires peuvent être variées et comprend principalement des légumes, des féculents et de la viande, mais il y a certains groupes de personnes qui ont récemment introduit dans le cadre de leur régime alimentaire des espèces d‘insectes ! Et c’est probablement pour cela que vous lisez ces lignes, je me trompe ?
Mais commençons par un peu d’explications sémantiques. Entomophagie : Le mot dérive des mot Grecs : éntomos, qui signifie « insecte » , et phagein, qui se traduit par »manger ». La combinaison de ces termes signifie manger des insectes.
Un terme ou mot relativement nouveau
Sa première utilisation se référant au comportement humain,date des années 1950. Il n’y a pas de mots équivalents à entomophagie dans la plupart des groupes ethniques qui pratiquent la consommation d’insectes, tout simplement parce que les gens ne distinguent pas le fait de manger des insectes ou d’autres variétés de nourriture. A l’aube de notre espèce, les insectes consommés par les êtres humains étaient presque toujours prélevés dans la nature, souvent dans les forêts.
Aujourd’hui les spécialistes et entomophages locavores savent où et quand les insectes choisissent de se nourrir de plantes qui ne sont pas nuisibles et n’ont pas été contaminés par des insecticides. Seulement la ‘chasse aux insectes’ ne permettra pas réellement de nourrir une population mondiale en augmentation constante. Pour cela, il n’y a que l’élevage qui le permettra.
Que nous en dit l’ONU ?
Selon la FAO, la consommation d’insectes dans le monde touche près de 2,5 milliards de personnes. Principalement en Asie, en Afrique et en Amérique latine, où manger des insectes fait partie d’un régime alimentaire normal (FAO, 2004). Plus de 1900 espèces d’insectes sont consommées par l’homme à travers le monde et la plupart sont issus de fermes d’élevage.
Les insectes comestibles peuvent également êtres récoltés en forêts par les populations vivants à proximité ou elle représente une source importante de protéines n’ayant pas été exposée à des pesticides. Pour l’exemple, 100 grammes de chenilles séchées représentent environ 53 grammes de protéines, 15 pour cent de lipides et environ 17 pour cent de glucides. Leur valeur énergétique se situe autour de 430 kilocalories pour 100 grammes.
Les insectes ont également un plus fort taux de protéines et de lipides que le bœuf et le poisson. Les chenilles sont riches en minéraux tels que le potassium, le calcium, le magnésium, le zinc, le phosphore, le fer et d’autres vitamines diverses.
Entomovore & Recherches scientifiques
Certaines recherches révèlent même que 100 grammes d’insectes pourraient fournir plus de 100 pour cent des besoins quotidiens en minéraux et en vitamines. La composition en acides aminés de la plupart des aliments à base d’insectes se révèle même être meilleures que la norme de référence recommandée par la FAO et l’Organisation mondiale de la santé.
Exemple concret, le Pérou
Dans le cas du Pérou par exemple, la consommation d’insectes est largement répandue dans les groupes ethniques peuplant les jungles, ou les insectes sont une source majeure de protéines. Rien que pour cette communauté qui est représentée par pas moins de 300 000 ressortissants, tous consommateurs d’insectes comestibles, les insectes sont nécessaires… et bons !
Merci pour ce super article
Merci Patrice !