L’intérêt des insectes est important : Près d’un milliard de personnes souffrent aujourd’hui de sous-nutrition. En Asie et en Afrique, la principale carence concerne les protéines animales. L’apport
minimum quotidien de ces protéines est évalué à 35 g pour un homme de 70 kg (norme FAO).
L’intérêt des insectes
Sachant que certains insectes présentent des teneurs en protéines
3 à 4 fois plus élevées que le poulet et le porc, on comprend aisément l’intérêt que revêt l’entomophagie dans certaines régions. Les populations n’ont pas attendu les analyses chimiques pour compenser les carences protéiques par la consommation d’insectes. D’un point de vue historique, on pense que les insectes «sucrés» ont eu la préférence des hommes préhistoriques.
Ensuite, les insectes riches en graisses et lipides ont été recherchés, et enfin, plus récemment, ceux qui contiennent de fortes concentrations protéiniques.
L’intérêt nutritionnel de l’entomophagie ne réside pas uniquement dans la richesse en protéines des insectes, mais aussi dans la qualité des lipides de certains insectes (faible taux de cholestérol), dans l’apport d’acides aminés essentiels (tel le tryptophane)Près d’un milliard de personnes souffrent aujourd’hui de sous-nutrition. En Asie et en Afrique, la principale carence concerne les protéines animales. L’apport minimum quotidien de ces protéines est évalué à 35 g pour un homme de 70 kg (norme FAO). Sachant que certains insectes présentent des teneurs en protéines 3 à 4 fois plus élevées que le poulet et le porc, on comprend aisément l’intérêt que revêt l’entomophagie dans certaines régions. Les populations n’ont pas
attendu les analyses chimiques pour compenser les carences protéiques par la consommation d’insectes.
D’un point de vue historique
on pense que les insectes «sucrés» ont eu la préférence des hommes préhistoriques. Ensuite, les insectes riches en graisses et
lipides ont été recherchés, et enfin, plus récemment, ceux qui contiennent de fortes concentrations protéiniques
L’intérêt des insectes nutritionnel de l’entomophagie ne réside pas uniquement dans la richesse en protéines des insectes, mais aussi dans la qualité des lipides de certains insectes (faible taux de cholestérol), dans l’apport d’acides aminés essentiels (tel le tryptophane) L’approche nutritionnelle ne peut se désintéresser des aspects gustatifs. A quoi servirait un aliment de grande richesse nutritionnelle si son goût le rend inconsommable? Les insectes les plus consommés sont les Orthoptères (sauterelles, criquets), les larves de Coléoptères (charançons, longicornes), les chenilles et les chrysalides de Lépidoptères ainsi que le Hyménoptères (fourmis et larves d’abeilles), sans
oublier les Termites. Les larves d’insectes présentent l’intérêt de posséder généralement une cuticule plus fine et donc moins croquante en bouche. Ce n’est pas un hasard si les grasses larves apodes (sans pattes) du charançon du palmier (Rhyncophorus phoenicis) comptent parmi les plus appréciées des Africains.
D’autres insectes, au goût puissant, telles certaines punaises pentatomides (p.e. Euschistus crenator)sont utilisées au Mexique comme épices.
Comme les crustacés, les insectes sont meilleurs lorsqu’ils sont cuits plutôt que crus. De plus, certains insectes, tels les Orthoptères, peuvent transmettre
des vers à l’homme. Ils se consomment donc de préférence après cuisson. Rapidement après leur mort, beaucoup d’insectes perdent leurs qualités gustatives et peuvent devenir fort désagréables à consommer. Il faudra donc s’en procurer des préparés, des séchés, des congelés ou mieux, des vivants conservés au réfrigérateur.