La Sexy Food, ou l’art de rendre des produits alimentaires pas forcément appétissants en des aliments attirant, est un exercice difficile et pourtant, dans le cas des insectes comestibles, indispensable.
A mes débuts, c’est à dire dès 2009, je me suis contenté de sélectionner les insectes seulement en fonction de leur goût. Ce qui était simple… en fait pas tant que cela, car il a fallu me rendre en Thaïlande à deux reprises quand même. Mais le critère de choix était simple. Je goûtais, l’insecte était bon, j’en ramenais et j’essayais de voir avec mes proches s’ils les appréciaient également.
Ma première erreur de l’époque fut de ne pas réellement porter attention au packaging et à la forme sous laquelle je présentais mes insectes à la vente. D’autant plus que sur internet, un espace infini où le client ne voit pas forcément le produit fini autrement qu’au travers de photos, travailler l’aspect visuel d’un insecte n’est pas chose aisée.
Toujours est-il que si certains se rappellent mon premier site internet, je n’étais pas vraiment au point au niveau visuel. Mais comme je l’avais programmé moi-même directement en dur (HTML + CSS pour les connaisseurs), le résultat n’était pas bien joli.
Découverte du principe de la Sexy Food
Ce n’est que bien des années plus tard et deux versions de mon site internet après que j’ai découvert le principe de la Sexy Food, en me promenant dans les allées du salon de l’e-commerce à Paris.
Au détour d’un stand tenu par un jeune premier, habillé d’un costard cravate tiré à quatre épingles et d’un sourire émail-diamant, j’ai découvert le principe de la Sexy Food sur internet. Une belle vidéo plus tard (que je n’arrive pas à retrouver… même sur YouTube) et j’étais convaincu. Mais de là à arriver à transposer ces grandes paroles au monde de l’entomophagie, ce n’était plus quelques pas, mais un grand écart complet !
Tâtonnements, erreurs et premiers succès !
Je me suis vite rendu compte que si on voulait attirer les gens vers l’entomophagie, il fallait soigner l’aspect des produits. Et ma première décision fut de faire faire des sucettes aux insectes comestibles. Tout d’abord rectangulaires, elles sont devenues rondes et grâce aux nombreux retours de tous mes amis entomophages (et lecteurs de blog) la taille et les goûts proposés ont évolué. On en trouve maintenant plus de 6 goûts différents avec des scorpions, des vers de farine, des sauterelles, des grillons et bientôt des termites.
J’ai continué sur ma lancée avec des chocolats aux insectes. Et j’ai encore plein d’autres idées encore dans les cartons qui devraient arriver dans le courant de l’année. Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à consulter régulièrement mon blog pour vous tenir au courant. Et d’ici là…