Dans les pays occidentaux, la clientèle des bars grignote des bretzels et des cacahuètes pour accompagner ses verres de bière. En Thaïlande, ce sont les grillons, les vers bambous et autres insectes que l’on trouve à la place.
C’est ainsi que commence un article de IRIN news, que je vais vous traduire aujourd’hui. C’est mon tout premier post de blog et c’est avec joie et plaisir que je compte vous écrire.
Les clients aiment le goût des insectes comestibles
« Les clients aiment leur goût et les mangent en buvant leur vodka », selon Paisan Buriraksa, qui vend 14 variétés d’insectes comestibles sur son étal du marché de Klong Toey, à Bangkok. « Les sauterelles et les vers à soie sont particulièrement appréciés ».
Bien que l’idée de manger des insectes risque d’en faire grimacer plus d’un, ceux-ci sont un mets raffiné, populaire dans de nombreux pays. Chaque jour, les dîneurs d’Afrique, d’Asie et des Amériques consomment jusque 1 400 espèces d’insecte différentes, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Par exemple, les Africains mangent des sauterelles, des termites, et même des chenilles ; les Japonais et les Coréens consomment des sauterelles et des chrysalides de vers à soie ; quant aux Mexicains, ils privilégient les larves de megathyminae.
« À mesure que les gens sont de mieux en mieux informés sur les régimes alimentaires et la qualité de la nourriture, ils se rendent compte des inconvénients de la viande et de la mal bouffe », a expliqué Patrick Durst, expert forestier principal à la FAO, qui a organisé un atelier à Chiang Mai pour rassembler divers spécialistes et débattre de la façon dont les insectes comestibles peuvent contribuer au développement durable.
Dans une rue de Bangkok, un habitant goûte quelques sauterelles frites. Les Thaïlandais raffolent d’une variété d’insectes qu’ils consomment comme des chips.
Un aliment riche en protéines
À en croire la FAO, certains insectes, une fois desséchés, contiennent deux fois plus de protéines que la viande ou le poisson cru, tandis que d’autres, en particulier au stade larvaire, sont également riches en lipides et sont une source de vitamines et de minéraux importants.
Mais s’il est peu probable, d’après les experts, que les insectes jouent un rôle crucial dans l’éradication de la faim dans le monde, ceux-ci voient de gros avantages à concevoir des techniques d’élevage d’insectes susceptibles de contribuer au développement rural. À terme, ces insectes riches en protéines pourraient même être commercialisés comme une alternative saine aux petits encas gras.
Aujourd’hui déjà, dans le nord-est de la Thaïlande, certains exploitants agricoles ingénieux élèvent des insectes pour augmenter leurs revenus. Yupa Hanbunsong, entomologiste, et ses collègues de l’université de Khon Kaen, dans la province de Khon Kaen, ont formé plus de 1 000 fermiers aux techniques d’élevage de masse des grillons, des fourmis et des chenilles de vers bambous.
Merci à IRIN news pour cette article.
Je recommande, les vers de bambou ainsi que les scorpions et les sauterelles qui sont croustillant a souhait et délicieux; surtout accompagné avec un bon vieux whisky ou une bière bien fraiche.
Bon apéro 😉