D’après l’Organisation des Nations Unies, on dénombrait en 2010 une centaine de pays dont les habitants mangent des insectes comestibles, ce qui fait environ 3 milliards de personnes.
Cette pratique est surtout fréquente en Asie et en Afrique. L’explication étant que les peuples de ces deux continents sont constamment confrontés à la pauvreté et aux problèmes de sous-alimentation.
Sur les continents asiatiques et africains, huit cent millions de personnes subissent la malnutrition, ce qui explique la consommation plus élevée d’insectes, intéressants pour eux d’un point de vue financier (leur prix étant beaucoup plus abordable) et la teneur élevée en protéines.
La consommation d’insectes sur le continent Africain
Les insectes majoritairement consommés en Afrique sont les termites et les chenilles. Les larves de guêpes maçonnes sont particulièrement recherchées sur l’île de la Réunion pendant l’été austral et sont mangées frites ou avec des tomates et des épices.
Les chenilles sont très répandues au Burkina Faso sur les marchés. Elles sont préparées grillées et dégustées comme des cacahuètes accompagnées de thé vert.
La consommation d’insectes sur le continent Asiatique
Plus particulièrement répandue dans les pays du sud-est asiatique, l’entomophagie est bien ancrée dans les pratiques alimentaires et médicinales des habitants.
Au Laos, les sauterelles sont frites, les scorpions bouillis et les araignées rôties. Au Cambodge et en Thaïlande, il n’est pas rare de trouver sur les étals des marchés des spécialités culinaires d’insectes rampants ou volants.
Dans certains restaurants japonais et chinois, il est possible de commander des chrysalides de ver à soie dont le goût s’approche de celle de la noix de cajou.
En Indonésie, manger des fourmis s’apparente à une pratique médicinale. Elles sont utilisées avec de l’eau portée à ébullition et seraient particulièrement utile dans la lutte contre le diabète.
La consommation d’insectes en Océanie
La consommation d’insectes n’est pas très répandue sur ce continent, mais revêt malgré tout un caractère incontestable pour ces populations qui la pratique depuis la nuit des temps.
