La consommation d’insecte en Asie du sud-est : le bilan

Chronique de vacances passionnantes qui se sont bien vite transformées en mission de travail tellement la recherche d’insectes comestibles m’a pris du temps et d’efforts. Je reviens donc maintenant ver vous pour vous faire part de mes conclusions.

Je termine mon voyage là ou je l’ai commencé. Je suis donc de retour en Thaïlande.

Je peux à présent faire le bilan de ce que j’ai vu et appris sur l’élevage et la consommation d’insectes à travers les quelques pays de l’Asie du sud-est dans lesquels je me suis rendu le mois dernier.

En Thaïlande, la consommation d’insectes est-elle si répandue ?

Il se trouve qu’en Thaïlande, ils sont consommés de façon régulière par les populations les plus pauvres, surtout pour les personnes originaire de la région de l’Issan. Toute fois après la nécessiter d’en consommer pour survivre, beaucoup on trouvé là un moyen de gagner leur vie en proposant à la vente pour les locaux mais aussi  pour les touristes, curieux, avide de nouveauté et de nouvelle sensation culinaire.

Après m’être renseigné auprès des populations et recherché dans les campagnes, il s’avère qu’il existe peu d’élevage et souvent de même espèces. Le reste des insectes que l’on trouve proviennent de ramassage sauvage dans les campagnes et pour certaines espèces difficiles à trouver, il n’est pas encore aisé de les élever.

Petit tour de l’entomophagie dans les autres pays de la région

Concernant le Laos et le Cambodge, pays relativement pauvre en comparaison de la Thaïlande, il se trouve que la consommation d’insectes existe depuis très longtemps pour des raisons économique. Ces pays et leurs populations sont pauvres, pour le Laos, leur développement économique vas s’orienter en grande partie autour de ce domaine d’activité. Nous devrions pouvoir nous rendre, dans le courant de l’année dans une ferme expérimentale afin d’étudier et trouver un réseau de fournisseur agréé et soutenu par la FAO. Si le projet porte ses fruits, l’opération devrait s’étendre à travers tout le pays et ainsi servir de modèle pour ces voisins. Ils espèrent pouvoir élever, récolter et transformer les insectes, pour proposer des produits finis et commercialiser leurs productions vers l’étranger avec l’aide des scientifiques et le soutient des organisations international.

Je crois que l’entomophagie à un avenir certain et que d’ici peu nous serons en mesure de trouver, dans un premier temps, dans des boutiques spécialisés, toutes sortes d’insectes, susceptibles de nous servir de base pour des apéritifs ou confectionner des repas énergétiques etc…

Le goût de ces insectes va-t-il vous convenir ?

Après avoir gouté tout ce que j’ai trouvé, je pense qu’il est possible de trouver son bonheur au niveau des papilles et d’accommoder ou accompagner ces nouveaux aliments (riche en toutes sorte d’éléments) avec des produits de notre propre consommation.

J’aimerais pour ma part pouvoir me rendre a la Réunion, au Japon ainsi qu’au Mexique ou ils consomment d’autres sortes d’insectes comestibles, pour constater à quelle fréquence ils les consomment et découvrir par la même occasion de nouvelles saveurs et de nouveaux produits.

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